Ce général dirigeait les opérations de frappe contre Daech pendant la bataille de Baghouz.
Le Charles de Gaulle était accompagné des frégates Forbin et Duncan, l'une française, l'autre britannique, toutes deux bâtiments de lutte anti-aérienne conçus dans le cadre du programme Horizon. Elles sont dotées d'un radar de conduite de tir, installé en haut du mât pour diriger les missiles. Une frégate danoise était aussi du déplacement, car la mission Clemenceau était européenne, avec le Charles de Gaulle comme fédérateur. Enfin, vous pouvez voir un navire américain, Arleigh Burke, qui dispose de 90 missiles en soute contre 30 pour les nôtres.
À l'arrière du Forbin et du Duncan, un radar de longue portée complète un autre radar à vision plus fine, permettant un meilleur guidage des missiles.
Le porte-avions peut recevoir sur son pont 30 avions Rafale, un hélicoptère NH90 et des avions radars Hawkeye E-2C qui seront bientôt remplacés par les E-2D, dont la commande figure dans le budget 2020. Un rail permet de catapulter ces avions grâce à un piston à vapeur qui fait décoller en deux secondes un avion de 25 tonnes. Les porte-avions américains ont des capacités de catapultage encore plus importantes.
Les mâts du Forbin sont équipés d'antennes munies de capteurs électroniques pour détecter les radars. Les frégates des années 70, comme le Latouche-Tréville, ont une signature radar beaucoup plus importante et une silhouette peu épurée.
La frégate multi-missions est dotée d'un radar Herakles qui tourne très vite, car il sert tout à la fois à détecter et à guider les missiles. C'est avec ce bateau que nous avons réussi à détecter et intercepter un missile supersonique dans le cadre de l'exercice de l'OTAN Formidable Shield, en mai dernier.
Nous disposons aussi d'un sonar qui peut être remorqué à plusieurs centaines de mètres de profondeur, et qui peut émettre des ondes sonores à très basses fréquences pour détecter des sous-marins très éloignés. C'est le meilleur sonar du monde.