C’est notre priorité politique, et c’est tout le sens de notre vote sur le projet de loi Engagement et proximité, dont une grande partie des dispositions s’est largement inspirée du travail du Sénat.
Deuxièmement, le dispositif proposé par la commission des lois fait-il perdre de l’argent à des communautés de communes qui pouvaient légitimement compter dessus ? La réponse est non : en laissant sur le territoire concerné les moyens d’action qui lui ont été attribués au moment où l’on a forcé l’intégration des communautés de communes, nous ne prenons d’argent à personne. Le seul argent qui aurait pu être donné aux autres EPCI est une sorte de bénéfice indu.
L’intégration des communautés de communes est-elle aujourd’hui payée par l’amoindrissement de l’intégration de certaines autres communautés de communes ? Non, bien évidemment : le système ne fonctionne pas pour permettre de s’intégrer davantage avec l’argent de ceux qui s’intégreront moins.
Le raisonnement que nous sommes en train d’échafauder sur cette question est tout simplement faux. Nous ne voulons pas perturber le fonctionnement normal de l’attribution des dotations aux différentes communautés de communes. Nous ne retirons rien à personne, comme l’a reconnu Philippe Dallier.