« Nous sommes au bord du drame. L’hôpital public se meurt ». C’est ainsi que débute la tribune publiée il y a quelques jours par 660 médecins hospitaliers, lesquels, s’adressant au Gouvernement, affirment envisager de démissionner s’ils ne sont pas écoutés.
À Marseille, le service de réanimation pédiatrique fait face à une épidémie, avec 20 % de ses lits fermés et 12 infirmières manquantes. Des assignations sont adressées aux internes pour tenter de maintenir tant bien que mal la permanence des soins.
Au CHU de Toulouse, 243 signalements révélant de graves dysfonctionnements ont été recensés en une année. L’établissement est au bord de l’implosion.
À l’AP-HP, il y avait 400 postes d’infirmières vacants en septembre. Il y en a 692 cette semaine.
Dans de nombreux territoires, de telles situations se répètent ; elles inquiètent nos concitoyens et nous tous, ici, sur ces travées.
Madame la ministre, la situation continue de s’aggraver malgré vos annonces successives. Quand comptez-vous apporter des réponses à la hauteur de la crise, celle d’un affaissement, que vit l’hôpital public dans nos territoires ?