Nous avons maintenant le plaisir d'accueillir Michel Van Praët, qui a assumé d'éminentes fonctions au cours d'une carrière bien remplie.
Enseignant-chercheur en biologie marine, professeur émérite du Muséum d'histoire naturelle, il est un grand spécialiste de la question des restes humains, ce qui lui a valu une nomination, en 2012, au Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et, en 2013, à la Commission scientifique nationale des collections (CSNC). Il a également occupé des fonctions à l'international, exerçant notamment au sein du Conseil international des musées (ICOM).
Vous avez mené, monsieur Van Praët, dans le cadre de la CSNC, un travail de réflexion qui émanait d'une volonté du législateur exprimée au moment du vote de la loi de restitution des têtes maories. Il s'agissait d'établir une typologie des restes humains et de dégager des critères pertinents pour permettre la restitution de restes humains. Au terme de ce travail, vous avez publié un vade-mecum sur le sujet, qui, du fait des dysfonctionnements de la CSNC, n'a pas pu être présenté officiellement et approuvé. Il nous a semblé utile que vous puissiez partager vos conclusions devant le Sénat.