En 2002, Philippe Richert s'était également ému de la situation des restes de la Vénus hottentote au Muséum national d'histoire naturelle et avait déclaré qu'il fallait absolument faire quelque chose. Depuis, des travaux ont été engagés, notamment grâce aux recherches de Marie Cornu, sur le mode de conservation des restes humains à travers les musées de France, travaux qui ont abouti à la formalisation de plusieurs critères pour la restitution.
Parmi les critères retenus pour les têtes maories, d'autres ont été ajoutés, car les restes pouvaient avoir fait l'objet d'une patrimonialisation forcée - c'est le cas des têtes maories - et de trafics barbares des butins de guerre. Dans ces cas, il n'était évidemment question ni de legs ni de dons. Or des pièces anthropologiques se trouvent encore au musée de l'Homme.
Nous sommes régulièrement sollicités au travers des groupes d'amitié interparlementaires comme le groupe d'amitié France-Australie. Les demandes récentes en ce sens sont de plus en plus fortes. Certes, il existe des lois de circonstances, mais leurs contenus doivent être très précis et éclairants pour éviter que nous n'ouvrions la boîte de Pandore.