Cette confiance aux territoires, nous l’appelons régulièrement de nos vœux dans cet hémicycle ; c’est justement en cela que les présents projets de loi sont intéressants, car ils répondent à cette volonté de prendre en compte la différenciation et le dialogue.
D’autres amendements – je pense aux amendements ayant pour objet la sortie de l’indivision, qui stérilise une grande partie du foncier disponible en Polynésie – ont été adoptés. De telles dispositions, qui viendront faciliter la vie des Polynésiens, proviennent des préconisations du rapport d’information consacré, par la délégation sénatoriale aux outre-mer, à la sécurisation des droits fonciers dans les outre-mer, dont M. Laufoaulu, le rapporteur et moi-même étions les auteurs et que nous avions formulées à l’issue d’un déplacement très enrichissant dans le Pacifique.
En séance, le Gouvernement a soutenu la demande forte des Polynésiens de pouvoir créer de nouvelles autorités administratives indépendantes.
Madame la ministre, je vous sais femme de dialogue ; et je souhaite saluer le gage fort donné par le Gouvernement de sanctuariser la dotation globale d’autonomie en la retirant du budget du ministère des outre-mer et en la transformant, à l’instar de la dotation globale de fonctionnement, en un prélèvement sur recettes dès 2020.
Je l’indiquais lors de la discussion générale : il ne fait aucun doute que ces textes, marquant la volonté du Gouvernement d’entretenir une relation de confiance avec les autorités polynésiennes, sont porteurs d’avancées réelles pour nos compatriotes polynésiens. Voilà pourquoi, vous l’aurez compris, le groupe La République En Marche les soutiendra !