Un amendement porté par le sénateur Martin Lévrier en commission a permis de mettre en place un accompagnement psychologique des parents et de la fratrie demandé par de nombreuses associations. D’où l’expérimentation que nous allons engager en la matière, en complément de l’offre existante, expérimentation que je viens de présenter et qui a fait l’objet de nos échanges avec Mme la rapporteure et M. Tourenne.
Par cet amendement, nous souhaitons élargir la notion de « frères et sœurs » aux enfants vivant sous le même toit que celui de l’enfant décédé, afin de répondre, notamment, à une demande exprimée par la sénatrice Catherine Di Folco.
Si vous me permettez, monsieur le président, je voudrais en profiter pour apporter une précision. Nous savons bien évidemment qu’il y a d’ores et déjà, dans nos territoires, des professionnels mobilisés sur ce champ d’action, notamment dans les centres hospitaliers ou les centres médico-psychologiques (CMP), et je souhaite saluer le travail qu’ils réalisent auprès des familles. Notre intention, par le biais de cette expérimentation, est de renforcer l’offre disponible, afin de nous assurer que nous offrons véritablement un droit à l’ensemble des familles et fratries concernées par le deuil.