J’avais suggéré également la suppression de la Commission nationale d’évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et déchets radioactifs, chargée d’évaluer annuellement l’état d’avancement des recherches et études dans ce domaine. En effet, d’autres entités interviennent déjà sur ces questions, tels l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies et l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. De plus, le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire aurait pu, le cas échéant, reprendre les missions de cette commission.
Nos concitoyens attendent de la rationalité dans la gestion des deniers publics ; ils souhaitent que chaque euro dépensé le soit à bon escient. Pour cela, nous devons innover et nous affranchir des carcans instaurés depuis des décennies. Pour avoir potassé ce sujet pendant plusieurs semaines, je puis vous proposer, monsieur le secrétaire d’État, différentes pistes pour réduire le nombre d’instances, améliorer la gouvernance publique et faire des économies !