Ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur.
En 2015, l’Europe a, dans un premier temps, laissé l’Italie et la Grèce faire face à la crise migratoire liée à la guerre au Levant. Il a fallu attendre plusieurs mois pour qu’elle décide de signer, moyennant un montant de 6 milliards d’euros, un accord avec la Turquie, afin de pallier son impréparation et son absence d’anticipation. La Turquie devait ainsi contenir une partie des réfugiés sur son territoire.
Aujourd’hui, la Grèce est de nouveau sous pression, certes dans des proportions moindres, en tout cas pour l’instant… Mais l’origine et la cause de cette migration ne sont pas tout à fait les mêmes, puisque la France et l’Europe sont confrontées au chantage du régime turc pour des raisons différentes et malheureuses, que M. le ministre vient de rappeler.
Pour autant, monsieur le ministre, qu’allez-vous faire pour renforcer la protection des frontières extérieures et en matière de politique migratoire européenne ? Quelle va être la voix de la France dans les heures et les jours qui viennent sur ces sujets ?