Les liaisons aériennes et maritimes sont les premiers vecteurs de propagation du virus à l’échelle mondiale. À l’intérieur de nos terres, les lignes ferroviaires, les métros et les RER sont également des zones à haut risque.
Nous savons que la propagation du virus se fait à 80 % par contact manuel ou par l’intermédiaire d’un objet contaminé. Aussi les salariés des entreprises de transport et les usagers des transports sont-ils exposés à un risque de contamination particulièrement important.
Or, actuellement, les entreprises de transport ne disposent pas de protocoles communs par mode de transport pour limiter le risque. Dans ces conditions, nous savons que de nombreux salariés feront le choix d’exercer leur droit de retrait, si l’approvisionnement en masques de protection FFP2 et en gels hydroalcooliques n’est pas assuré dans la durée. Au-delà de l’aspect sanitaire, les conséquences économiques pour certaines compagnies terrestres, maritimes ou aériennes se mesurent déjà en centaines de millions d’euros.
Monsieur le ministre, nous ne pouvons faire l’impasse sur la prévention du risque d’infection dans les transports, car cela conduirait à la paralysie de notre pays. Quelles mesures le Gouvernement envisage-t-il pour garantir une protection efficace aux salariés des entreprises de transport en commun ?