Je pense donc que c’est un bon amendement.
Monsieur le ministre, le 11 mai, vous allez autoriser un grand nombre de choses dangereuses sur le plan sanitaire, et dans beaucoup d’endroits !
Le risque ne sera pas simplement dans les écoles et les collèges ; il sera également dans les transports publics. Si jamais le Covid-19 revient, ce sera par les transports publics. Vous en êtes conscient, d’ailleurs, car, pour le moment, rien n’y est encore réglé. Vous avez raison de prendre des mesures pour les endroits où il peut y avoir une concentration de personnes.
Je ne me battrai pas plus pour les plages bretonnes que pour les plages méditerranéennes ou vendéennes. Que l’on prenne une mesure interdisant la concentration sur les plages, quelles qu’elles soient, avec des serviettes étalées côte à côte et des gens entassés les uns sur les autres, soit !
Toutefois, n’interdisez pas les sports individuels en forêt ou sur l’eau, que ce soit l’eau maritime ou les eaux privées. Les gens attendent avec impatience le 11 mai. Si vous donnez l’impression de tourner une clé, d’ouvrir des portes et d’autoriser un certain nombre de choses qui viendront soulager les Français, mais que, dans le même temps, vous enfermez un peu stupidement – pardonnez-moi, monsieur le ministre – un grand nombre d’entre eux, vous commettez une erreur psychologique profonde.
Je vous demande donc de réviser votre position. Le premier de ces deux amendements a des chances d’être voté et d’être ensuite examiné par l’Assemblée nationale. J’aimerais vous convaincre de changer de position, le Gouvernement acceptant de reconnaître que les sports individuels dans les forêts et sur les plages ne sont pas dangereux et ne présentent aucun risque.