Bien que je n’aime pas l’eau froide, je mettrai tout de même un pied dedans !
Il n’est pas facile d’être législateur. Il y a les rats des champs et les rats des villes ; il y a les élus, cher Philippe Bas, des plages de la campagne et les élus des plages de la ville. Chez moi, sur la côte basque, les surfeurs ne rêvent que d’une seule chose, retrouver la sensation des swell ! Quant aux hôteliers de Biarritz ou de Saint-Jean-de-Luz, ils considèrent que les fêtes, les plages et la culture basque font tout l’intérêt de la côte basque française. Pour rappel, celle-ci s’étend sur 25 kilomètres.
Néanmoins, les maires de la côte basque me disent aussi quasi unanimement qu’ils ne veulent pas rouvrir les plages. Selon eux, une telle décision provoquerait un appel d’air.