Il s’agit d’une question extrêmement complexe. Lors de la réunion de la commission des affaires sociales, j’ai été très sensible à l’argumentaire d’Alain Milon, qui n’a pas l’habitude, par tempérament, de dramatiser les choses. En l’occurrence, il nous alerte sur la gravité de la maladie.
Après une période de confinement, nous devons assumer, au cours d’une période de déconfinement, des impératifs sanitaires, mais aussi économiques et sociaux. Il ne s’agit pas de retrouver immédiatement la vie d’avant, car alors l’épidémie repartirait rapidement !
Comme M. Kanner et nombre de nos concitoyens, j’aurais bien envie d’aller sur le littoral. Mais cette maladie est tellement dangereuse que je ne pense pas qu’il soit possible d’envoyer un tel signal.
Peut-être peut-on territorialiser, au cas par cas, dans certaines zones vertes et certains cas spécifiques, ces réouvertures. Néanmoins, envoyer un signal autorisant l’accès aux plages, cela signifierait que l’on retrouverait la vie d’avant !