Mesdames, messieurs les sénateurs, ce point de droit a son importance. Vous en conviendrez, la fermeture d’un endroit est une chose, l’interdiction de se déplacer, qui empêche de s’y rendre, en est une autre.
Aujourd’hui, l’on considère que les forêts ne risquent pas de provoquer les mêmes mouvements, par TGV ou par voiture, de populations désireuses d’y passer le week-end. En bon Isérois, je ne peux que vous dire que la montagne est belle et que les forêts le sont tout autant ! §Mais je sais très bien que l’impact ne sera pas le même si l’on ouvre les magnifiques plages de la Bretagne ou du sud de la France.
Aussi, je vous demande de ne pas voter ces amendements. N’adressez pas une telle injonction au Gouvernement ; n’exercez pas une telle pression. J’y insiste : depuis le premier jour de cette épidémie, notre objectif est de protéger la santé des Français, et ce but primera toujours pour nous !