Je ne commenterai pas les avis qui viennent d’être donnés. Cela étant, je saisis cette occasion pour alerter une nouvelle fois M. le ministre sur le sort des aidants et, plus généralement, sur la situation décrite par Mme Guidez.
Il faudra tirer les enseignements de cette crise, via des textes de loi consacrés à la prise en charge des personnes isolées et handicapées ; à cet égard, il faudra se pencher tout particulièrement sur les situations de confinement. On l’a bien vu au sein des territoires : les services dont il s’agit ont été les derniers pris en considération. Souvent, ils ont dû se contenter des moyens qui restaient disponibles…
Au-delà, le débat sera celui de la responsabilité. Il appellera celui des primes financières et, plus largement, de la reconnaissance. Cette crise a révélé la situation extrêmement difficile des aidants ; il est indispensable de revoir clairement leur statut, et il y a urgence.
Lorsque les établissements ne peuvent plus assurer leur mission de prise en charge, on s’appuie sur les aidants. Si ces derniers n’obtiennent pas de véritable reconnaissance, demain, nous courrons à la catastrophe !