Votre commission a voulu inscrire dans le dur de la loi que toute personne disposerait d’un droit d’opposition vis-à-vis du Sidep. Si l’on conservait cette notion très large, chacun pourrait tout simplement refuser de participer à ce système d’information, ce qui nuirait à notre volonté de suivi épidémique sur les territoires. Le droit d’opposition, tel qu’il découle de la rédaction actuelle, permet à chacun de décider qu’il ne figurera pas dans le tracing ou la recherche des chaînes de contamination.
Nous proposons pour notre part de conserver dans le texte le concept de droit d’opposition tout en le précisant de manière qu’il s’applique à tout, sauf à la participation de base au tracing des chaînes de contamination. Sans cette précision, si vous êtes malade demain – je ne vous le souhaite pas ! –, qu’on vous appelle et que vous répondez : « Je n’ai pas envie », c’est terminé ! Auquel cas, non seulement on vous perd, mais on perd aussi toutes les personnes que vous avez potentiellement contaminées, ce qui fragilise tout le dispositif.