Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Réunion du 19 mai 2020 à 14h30
Perspectives de la saison estivale notamment pour les activités touristiques et culturelles au regard de la situation liée à l'épidémie — Débat interactif

Photo de Jean-Baptiste LemoyneJean-Baptiste Lemoyne :

Monsieur le sénateur, vous convoquez les mânes de Frédéric Mistral, ce qui me fait penser au Félibrige : c’est là une tradition de langue d’oc qui fait honneur à notre grand pays.

Vous le savez, au sein de la profession des restaurateurs, un débat s’est engagé : certains souhaitent rouvrir très vite, tandis que d’autres estiment qu’il faut prendre le temps de réunir toutes les conditions de réassurance sanitaire, afin de que la clientèle soit au rendez-vous.

Nous avons mis le paquet en termes d’aides pour soutenir ces acteurs. Le restaurant qui fait vivre un village est souvent le dernier commerce où la lumière s’éteint. C’est l’exemple qui a été pris lorsque j’étais en Haute-Marne, pour rouvrir – heureuse nouvelle ! – l’un des premiers Logis de France. Nous avons ainsi prévu une exonération de charges de mars à juin, un crédit sur ces charges fiscales, qui permet de redonner de la trésorerie pour faire face aux nouvelles charges. Nous avons également mis en place l’activité partielle, qui n’est ni plus ni moins que la nationalisation des salaires pour préserver les talents, les emplois, les compétences et les savoir-faire. Ce secteur rencontre en effet souvent des problèmes de recrutement. Il est donc important de fidéliser le personnel. De ce point de vue, nous n’avons pas mégoté.

Rendez-vous à la fin du mois de mai. Si l’évolution épidémique poursuit sa décrue, il y aura une perspective de réouverture, dans les départements verts, des cafés, des restaurants et de tous ces lieux de convivialité. Je le répète, nous sommes à leurs côtés. Ils souffrent, mais nous ne les laisserons pas tomber.

1 commentaire :

Le 23/05/2020 à 00:10, conservateur5 a dit :

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Il faut faire confiance à ceux qui connaissent le milieu de la restauration. Par ailleurs, il est bien plus simple de respecter les mesures barrières dans un petit bistrot de Lozère que dans un restaurant parisien.

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