Ce sujet de la débancarisation est effectivement très important et trop souvent rattaché à des situations particulières.
Le Président de la République, s’adressant à la communauté française d’Abidjan, a exprimé le souhait que des solutions soient trouvées, et je sais que beaucoup de gens, notamment du secteur bancaire, nous suivent sur Public Sénat et les réseaux sociaux. Un travail a été engagé notamment entre Bercy et la FBF, travail qui, je le dis très clairement, doit être amplifié pour aboutir à des résultats. Sans résultat, il faudra alors, à un moment ou à un autre, que des amendements similaires à celui-ci soient adoptés pour tenir compte de ces situations.
Le présent amendement permet d’intervenir sur le process et d’anticiper les choses, et je le trouve donc philosophiquement plutôt intéressant. Maintenant, puisqu’un travail est en cours, je demande à M. Leconte et à Mmes Lepage et Conway-Mouret, qui en sont cosignataires, de le retirer. Non seulement nous avons tous envie que ce travail produise des résultats, mais encore nous demandons des résultats !
Je le dis notamment à l’attention de la FBF : nous avons bien travaillé ensemble sur la situation du secteur du tourisme ; j’attends par conséquent qu’on poursuive dans cette voie sur le sujet de la débancarisation.