Le droit au compte bénéficie à tous, y compris aux Français résidant à l'étranger. Les banques disposent, dans certaines situations très spécifiques, d'un pouvoir de résiliation unilatéral du compte ouvert après exercice du droit au compte : il s'agit en particulier des cas de soupçons d'activités illégales au regard de la lutte contre le blanchiment. L'amendement n° 24 vise à permettre à un Français résidant à l'étranger et s'étant vu notifier une résiliation unilatérale par sa banque d'être, dès la notification, à nouveau éligible au droit au compte. Au regard de la règlementation relative à la lutte contre le blanchiment d'argent, je ne peux pas émettre un avis favorable sur cet amendement. Il s'agit toutefois d'un sujet majeur et je sais que la Banque de France y travaille.