Ma première question concerne le Ségur : une soixantaine de soignants d'Occitanie se sont portés volontaires pour aider les établissements très touchés de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il s'agissait, en particulier, d'infirmiers, d'anesthésistes et de paramédicaux, qui sont aujourd'hui extrêmement déçus par la mise en place du Ségur, notamment par le manque de représentation de leurs professions. Ils ont été sur tous les fronts, leurs propositions sont constructives, comment envisagez-vous de les intégrer ?
Par ailleurs, le centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse et le Centre national d'études spatiales (CNES) se sont associés pour le suivi des patients victimes du Covid-19 qui n'ont pas été hospitalisés en réanimation. Beaucoup de ces patients peinent à s'en remettre, la lenteur du rétablissement et les nombreuses complications pulmonaires semblent en effet être une des particularités de cette maladie. Connaître le degré d'atteinte pulmonaire est donc fondamental pour élaborer un traitement. L'expérience intéressante menée au CHU de Toulouse avec le CNES repose sur l'utilisation de l'intelligence artificielle pour interpréter les échographies pulmonaires afin d'évaluer la gravité de l'atteinte et de prévoir son évolution. Ne faudrait-il pas diffuser cette expérience prometteuse pour identifier les formes sévères ?