Actuellement, la proposition de loi offre le bénéfice de ces chèques-vacances aux personnes ou aux étudiants ayant un salaire inférieur à 3 SMIC, c’est-à-dire à peu près 4 500 euros.
Le président Milon l’a indiqué précédemment, on ne sait absolument pas quel montant on pourra récolter au travers de cette opération. En effet, le fait que, aujourd’hui, les gens sont un peu passés à autre chose, que la crise est derrière eux et qu’ils sont revenus à l’essentiel de leur quotidien risque d’entraîner des recettes assez faibles. Par conséquent, il me paraît important de prioriser le dispositif pour les publics qui ont des salaires les plus faibles. C’est pourquoi je propose, au travers de cet amendement, d’abaisser le plafond de 3 à 2 SMIC.