Vous déplorez la relative autonomie du renseignement pénitentiaire, mais il a fait la preuve de son efficacité.
Concernant la surveillance des personnes radicalisées, le Conseil d'État évoquait des mesures disproportionnées par rapport aux exigences de sûreté de l'État. Mais pointer trois fois par semaine - à ma connaissance, c'est une fois par semaine - ne me paraît pas disproportionné eu égard au risque de survenance de nouveaux actes terroristes. Lors du débat de lundi dernier à l'Assemblée nationale, la garde des sceaux a mentionné le risque d'enfermer les terroristes dans leur misanthropie. On introduit des notions psychologiques qui sont extérieures au droit !