Le passif est lourd : réforme des retraites, tentative de privatisation d’Aéroports de Paris, loi immigration, assurance chômage dégradée, suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), crise des gilets jaunes…
C’est un bilan qui fragmente notre pays, dans un climat anxiogène. Les plus faibles devraient être mieux protégés, particulièrement en ce moment. Vous devez rassembler les Français, les préserver et les accompagner face à la crise. Certes, celle-ci est provisoirement amortie par le ruissellement de la dette publique, mais vous faites payer celle-ci par tous.
Monsieur le Premier ministre, allez-vous changer radicalement la politique menée depuis trois ans ? Choisirez-vous les jours heureux de l’État-providence ou les jours désastreux de l’État-pénitence ?