Je suis très heureux de cette table ronde. Je retiens le formidable potentiel de développement que représente le numérique pour les territoires ultramarins. Je ne vais pas reprendre les différentes questions qui vous ont été adressées. Vos réponses ont couvert l'ensemble des thèmes, à l'exception de la dernière remarque en lien avec les plans de relance. Le potentiel de l'innovation numérique fait consensus.
Il y a des disparités pour chacun des territoires. Saint-Pierre-et-Miquelon est très différent des autres territoires ultramarins. C'est important que le Gouvernement, les opérateurs et les investisseurs ne l'oublient pas.
Je suis plutôt optimiste mais je reste vigilant. L'investissement public dans le numérique doit rester massif en outre-mer, notamment sur les petits territoires où il y a des effets de seuil liés aux populations. Les investissements sont lourds et un opérateur doit pouvoir rentabiliser son investissement. Quand ce n'est pas possible, il faut trouver des partenariats publics privés intelligents qui permettent d'investir de manière rentable.
Nous allons reprendre dans le rapport vos pistes de propositions liées à votre expérience de la crise. Les zones franches globales liées au numérique et à l'innovation me paraissent très intéressantes avec, par exemple, un effet de levier sur l'exonération des charges.