Plus sérieusement, permettez-moi de vous dire, madame la sénatrice, que j’ai été quelque peu choqué par votre présentation des emplois non pourvus ou des « métiers en tension ».
Je vous rappelle que 1, 8 million de personnes travaillent dans le secteur du BTP, notamment des artisans, qui croient à la valeur de leur métier. Que vous présentiez ces emplois comme sans avenir ou de second ordre m’a heurté.
La banque, l’assurance, le secteur informatique, ou celui des services à la personne, qui englobent d’autres « métiers en tension », peuvent-ils être caricaturés de cette manière ? Les ingénieurs méritent-ils la diatribe dans laquelle vous vous êtes lancée ? S’agit-il de domaines sans avenir, de métiers et d’emplois de seconde zone ?