Je voudrais remercier la présidente de la commission des affaires sociales et le rapporteur général de leur patience sur les amendements antifraude. Je trouve dommage de n’avoir pas plus avancé sur le sujet. Il y a eu énormément de travaux ces douze derniers mois. Ils n’ont absolument pas été pris en compte. C’est une occasion manquée.
Je ne mets pas du tout le Gouvernement en cause. Il n’est pas responsable de cet état de fait, qui dure depuis longtemps. Édouard Philippe, alors Premier ministre, a été le premier à demander un rapport parlementaire sur la fraude aux prestations.
Nous avons vraiment manqué une occasion d’avancer de façon plus volontaire, alors que l’on demande beaucoup de sacrifices aux Français et que la situation est difficile.
C’est vraiment le bon moment pour travailler sur la fraude. L’examen du projet de loi de finances va commencer dans quelques jours. Je reprendrais le combat à propos de la fraude fiscale.