Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je tiens tout d’abord à remercier le groupe RDSE de ce débat important, qui se tient quasiment un an après la création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires.
Monsieur le secrétaire d’État, l’une des principales missions de l’Agence nationale de la cohésion des territoires est d’accompagner les projets des collectivités les plus fragiles, que celles-ci soient urbaines, périurbaines, rurales ou ultramarines, en prenant en compte leurs spécificités territoriales. L’État doit être facilitateur pour les collectivités.
À cet effet, l’agence disposait pour l’année 2020 d’un soutien à hauteur de 54 millions d’euros au titre de sa subvention pour charges de service public. Le projet de loi de finances pour 2021 prévoit une augmentation de 7 millions d’euros, portant ainsi ce montant à 61 millions d’euros, afin de permettre le doublement du montant de l’ingénierie destinée à appuyer des projets sur mesure, portés par les territoires.
Avec une telle augmentation de son budget, plus de 300 équivalents temps plein à disposition, et un contexte sanitaire accentuant la fragilité des territoires, comment l’ANCP entend-elle participer à la mise en œuvre du plan de relance dans ces territoires ?
En effet, son engagement auprès des territoires les plus fragiles, au même titre que la mobilisation de l’ensemble des acteurs ruraux, est impératif pour relever les défis de la relance.