Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je vous prie de bien vouloir m’excuser de vous rejoindre aussi tard, mais je participais à une réunion de commission.
J’ai commis avec ma collègue Josiane Costes, au sein de la délégation aux collectivités territoriales, un rapport d’information sur l’ANCT comportant vingt-cinq propositions.
Nous avons souhaité mettre en parallèle les ambitions de l’ANCT et la réalité des besoins de nos territoires en matière d’ingénierie, dans leur diversité. Nous avons pu, à cet égard, rappeler la volonté originelle du législateur et, par là même, ébaucher un débat fructueux avec l’administration, qui mettait en œuvre cette nouvelle structure.
Nous étions et nous sommes assez confiants sur la mission principale de l’ANCT, qui a proposé de réorganiser l’action de l’État et la conduite de sa politique territoriale. Toutefois, nous avons insisté pour qu’elle réponde aux besoins d’ingénierie des territoires, particulièrement pour ceux qui en sont encore dépourvus, mais également à la nécessité de faire « sur mesure » et de promouvoir la « mise en projet » des territoires les plus fragiles.
Cette inclination nécessite la réalisation d’un état des lieux et la mise en œuvre de gouvernances locales autour du préfet. Malgré les difficultés liées à la pandémie que nous comprenons bien, où en êtes-vous dans cette démarche, tant sur le plan structurel que par rapport au plan de relance ?
Enfin, lors de l’examen des crédits de l’outre-mer, notamment au regard du logement, nous avons constaté une grave sous-consommation des crédits de paiement alloués, et cela, nous ont dit nos collègues, en raison du manque d’ingénierie. Aussi, où en êtes-vous dans le déploiement de l’ANCT dans les outre-mer où elle semble très attendue ?