L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) doit prendre toute sa place dans la relance du secteur du bâtiment. C’est pourquoi cet amendement tend à lui attribuer 200 millions d’euros de crédits supplémentaires.
L’Agence dispose déjà de 800 millions d’euros de trésorerie, affectés à des opérations de rénovation urbaine. Mais, dans son rapport du 17 juin 2020, la Cour des comptes évoque « une trop lente montée en puissance du nouveau programme national de renouvellement urbain et une sous-consommation des autorisations accordées ».
Au début du quinquennat, M. Denormandie, alors ministre chargé de la politique de la ville, disait que l’ANRU était en panne. Manifestement, la situation n’a pas beaucoup évolué en trois ans… Je le regrette, car cette agence joue un rôle très important pour les quartiers prioritaires de la ville.