Monsieur le président, nous sommes évidemment très heureux de vous recevoir ce soir pour échanger sur les questions libyennes. Cela fait maintenant 9 ans que votre pays connaît une situation très délicate. Il lui est très difficile de restaurer une démocratie à part entière dans des conditions de calme et de sérénité.
J'ai eu la chance en 2012 de me rendre en Libye avec une délégation présidée par Jean-Louis Carrère. Nous avions pu constater à quel point il allait être difficile de stabiliser la situation.
La Libye possède des frontières étendues avec beaucoup d'Etats. Je sais que vous avez de bonnes relations avec l'Egypte avec laquelle vous partagez 1 100 kilomètres de frontières. Quels sont vos liens avec les autres pays frontaliers, Soudan, Algérie, Tchad, Niger et Tunisie ? Comment s'opère le contrôle des frontières ? Sur quels partenaires pouvez-vous vous appuyer ? J'aimerais en outre aborder la question de l'esclavage et les moyens de lutte dont vous disposez contre ce phénomène. C'est un sujet extrêmement délicat et je n'ignore pas, Monsieur le président, combien votre tâche est difficile.