Monsieur le ministre, j’entends ce que vous venez de me dire, mais vous voyez bien que l’argument « Nous interdisons d’abord chez nous, les autres suivront » – il paraissait déjà très hasardeux à l’époque – ne tient pas !
Nous allons continuer à consommer des hydrocarbures pendant longtemps, certainement au-delà de 2040 – bien sûr, je le regrette autant que vous ! –, et ils seront produits en dehors de nos frontières dans des conditions environnementales que nous ne tolérerions pas chez nous et avec un bilan carbone important en raison du transport.
Nous avons le même objectif, monsieur le ministre, et nous serons d’accord, si plus une seule goutte de pétrole n’est utilisée. Vous l’avez bien compris, je défends non pas le pétrole, mais tout simplement l’économie française !