Intervention de François Bonhomme

Réunion du 19 janvier 2021 à 9h30
Questions orales — Barrage de sivens

Photo de François BonhommeFrançois Bonhomme :

Merci, monsieur le ministre. Évidemment, j’aurais préféré que Mme Pompili me réponde en chair et en os, si j’ose dire, parce que je ne souscris aucunement à l’historique qui vient d’être fait. Ce n’est pas simplement le conseil départemental qui a annulé ; c’est l’État, en catimini, qui a pris un arrêté d’abandon, tenez-vous bien, le 24 décembre 2015. Quand on prend un arrêté un tel jour, c’est que l’on ne cherche pas à faire beaucoup de publicité autour…

Depuis, il ne s’est pas passé grand-chose. On a cherché le consensus en mettant en place une instance dite de coconstruction – c’est la mode ! – et en reconnaissant des groupes écologistes dont la représentativité est vraiment sujette à caution. Il y a également eu 700 000 euros d’études supplémentaires, alors que les études préalables avaient déjà été faites. L’instance de coconstruction coprésidée par deux élus a fait des propositions consensuelles qui ont été mises sur la table. On attend toujours que l’État tranche, mais il ne le fait pas. Or c’est bien de sa responsabilité.

Monsieur le ministre, je rappelle que l’enjeu, c’est quand même l’irrigation, le développement du territoire. Le temps que nous perdons est très préjudiciable aux agriculteurs, qui attendent et qui se fatiguent. Il ne faudrait pas que se joue une espèce de comédie au terme de laquelle, à force d’épuisement, nous finirions pas renoncer à tout.

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