J’interviens très brièvement, tout d’abord pour vous dire à quel point je suis heureux que cette réforme aboutisse.
Je remercie très sincèrement Mme la rapporteure de la qualité de son travail. Ce que certains d’entre vous ont dit – j’espère que vous le pensez tous – de la qualité de nos débats et de nos échanges me touche particulièrement, même si les mêmes orateurs ont parfois souligné que, au fond, la réforme était assez mal partie, dans la mesure où les choix initiaux n’étaient pas les bons et où ils craignaient – légitimement peut-être – que le débat n’aboutisse pas.
Or le débat que nous avons eu a été mené à son terme, sans dogmatisme. Je vous remercie de l’avoir reconnu, madame la sénatrice Cukierman ; c’est en effet une réalité, et vous n’êtes pas la seule à l’avoir admise.
Je ne filerai pas la métaphore automobile que vous avez introduite, monsieur le sénateur Bas. J’espère que je serai digne de la confiance que vous m’accordez.
En tout cas, je ferai tout pour que cette réforme, qui est une belle réforme, soit mise en œuvre. Nous l’avons faite pour nos enfants. Je l’ai déjà dit lors de la discussion générale et je le pense vraiment, la justice n’est jamais aussi grande que quand elle se préoccupe du sort des tout-petits.
Nous avons besoin de cette justice des mineurs, parce que ces derniers représentent évidemment notre avenir. Je vous remercie de la qualité de nos débats et de nos échanges.