La Commission partage certaines inquiétudes exprimées. Les praticiens libéraux se sont eux aussi montrés vigilants quant aux conditions de mise en place de ce service d’accès aux soins qui est en cours d’expérimentation dans des sites pilotes.
Toutefois, la rédaction finalement adoptée par l’Assemblée nationale ne fait plus référence à un numéro unique pour laisser de la souplesse en fonction des organisations territoriales préexistantes.
Dans ces conditions, la commission n’a pas vu d’obstacle à l’inscription des SAS dans la loi sans attendre la fin des expérimentations.
Son avis est donc défavorable.