L’objectif visé par l’amendement de M. Henno est fondamental. Il s’agit d’éviter que le numérique se substitue totalement aux services existants, laissant les personnes handicapées se débrouiller par elles-mêmes.
Toutefois, l’amendement entre dans un niveau de détail qui ne relève guère de la loi. Par ailleurs, la qualité de l’accompagnement proposé par la plateforme et l’accessibilité des informations transmises sont, à l’évidence, les principaux soucis du CNCPH. Or ce conseil fait partie du comité des parties prenantes et on peut lui faire confiance pour défendre l’intérêt des usagers de la plateforme.
Par conséquent, la commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.