L’objectif n’est pas la modernisation à tout prix, encore moins l’escalade dans une forme d’américanisation des techniques de vote. Nous recherchons des solutions concrètes.
Madame Assassi, vous affirmez que nous ne faisons pas rêver ? C’est un peu péremptoire… Je crois qu’il y a des gens qui rêvent et de gens qui ne rêvent pas. En l’occurrence, il y a un débat sur la participation. L’intérêt que ce débat suscite au sein d’une grande partie de la population – nous en avons été les premiers surpris – montre au contraire combien les citoyens sont demandeurs de nouvelles possibilités sécurisées de vote.
Il n’y a aucun passage en force. Nous avons formulé une proposition, et un débat est en train d’avoir lieu. Nous offrons simplement la possibilité d’aller voter ailleurs, ce qui ne peut pas se faire le même jour de façon sécurisée. Nous sommes vraiment attachés à pouvoir garantir la sincérité du scrutin, afin qu’il ne soit pas contesté. Je suis sensible à l’argument que plusieurs sénateurs ont avancé : il est absolument nécessaire que le scrutin présidentiel ne soit pas contesté. Cette sincérité du scrutin est indispensable pour l’ensemble de la vie démocratique. Nous sommes en mesure de proposer une solution qui nous semble sécurisée.
Je n’ai pas évoqué les élections législatives, car, contrairement à l’élection présidentielle, qui a la particularité de se tenir dans une circonscription nationale unique, celles-ci sont organisées dans différentes circonscriptions.