Intervention de Éric Kerrouche

Réunion du 18 février 2021 à 14h30
Élection du président de la république — Articles additionnels après l'article 2

Photo de Éric KerroucheÉric Kerrouche :

Le vote par correspondance proposé dans mes trois amendements a une spécificité : in fine, il sera possible de corriger son vote. Si l’électeur change d’avis, il pourra éventuellement revenir le dimanche, le dépouillement de l’ensemble des bulletins ayant lieu à la fin du scrutin.

J’ai moi aussi participé à la mission d’information de la commission des lois sur le vote à distance. Il y a eu des interrogations sur les délais pour les élections départementales et régionales. Je regrette juste que la majorité sénatoriale n’ait pas voulu jouer le jeu : on ne peut pas dire qu’il n’est pas temps de mettre en place le vote par correspondance, avant tout pour des raisons techniques, et dire que cela n’est pas possible en 2022 pour l’élection présidentielle, sauf à considérer que la participation est suffisamment importante lors de ce scrutin. On peut éventuellement entendre cet argument, mais pourquoi ne pas accepter d’expérimenter le vote par correspondance lors de l’élection présidentielle de 2022 ? Repousser à 2027 serait incompréhensible. Le dispositif proposé n’était peut-être pas parfait, mais nous aurions pu construire quelque chose collectivement.

Lors des dernières élections qui se sont tenues en Catalogne, le vote par correspondance, qui a tendance à se généraliser dans l’ensemble des démocraties, a été mis en place. Nous aurions eu intérêt à construire ensemble cette possibilité.

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