Je suis bien sûr favorable à la suppression de cet article, mais je suis très étonnée par ce débat. J’ai enseigné pendant des années à l’École pratique des hautes études, au sein de la section « Sciences religieuses » de la Sorbonne, et je ne trouvais pas les mots pour indiquer aux étudiants auxquels j’enseignais l’histoire des religions qu’ils ne pouvaient pas se livrer à des activités cultuelles dans les lieux d’enseignement.
En dix-sept ans d’enseignement, je n’ai jamais vu quelqu’un prier dans les couloirs de l’École pratique des hautes études. Je crois que l’on se fait beaucoup d’idées à partir d’épiphénomènes.