Monsieur le ministre, parlons de la journée nationale de l’agriculture. Vous pensez peut-être « entêtement ». Je pense « ténacité ».
Pour les raisons que nous connaissons, le salon de l’agriculture ne s’est pas tenu cette année. Je salue la promesse de différentes journées dédiées à l’agriculture en compensation. Entre parenthèses, je n’ai connaissance d’aucune communication à ce jour…
Ma démarche est relayée par les agriculteurs, et un certain nombre de mes collègues ont cosigné une proposition de résolution en ce sens. La demande est simple et symbolique : la création d’une journée nationale de l’agriculture.
Une telle journée favorisera la mise en valeur par les acteurs de la filière de la spécificité des territoires et des nouvelles techniques plus durables. Elle doit permettre aux citoyens de connaître les femmes et les hommes passionnés qui nourrissent la population. Il s’agira d’un geste fort, qui sortira le secteur agricole de son sentiment de découragement et marquera la considération que l’ensemble du pays doit apporter à ses paysans.
Je le rappelle, en 2018, la ferme France a conservé son statut de première puissance agricole européenne, avec une production estimée à 73 milliards d’euros et une contribution au PIB de 6, 7 %. Notre agriculture est bien la meilleure du monde !