Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, je voudrais vous remercier. Ce débat n’était pas facile et, en tant qu’auteur du texte, je me suis fait parfois violence pour ne pas aller plus loin et pour trouver un équilibre, car c’était essentiel.
Je voudrais remercier Patrick Chauvet, Christine Lavarde et Laurence Muller-Bronn du travail qu’ils ont réalisé, en associant à ces remerciements Alexis Simon.
Madame la secrétaire d’État, je suis rassuré par le débat que nous avons eu, mais je n’ai pas compris certains éléments. Nous avons fixé en France des objectifs formidables, comme la neutralité carbone en 2050, nous avons décidé de supprimer quatre centrales à charbon, nous avons fermé des réacteurs à Fessenheim, mais, en parallèle, nous avons connu la fragilité de l’hiver 2020-2021 et les importations massives d’électricité – deux fois plus de jours d’importation ! –, parce que nous n’avions pas la capacité de répondre aux besoins de notre population et de notre économie.
Et nous avons importé, sans nous poser de questions, de l’énergie provenant de centrales à charbon !
Nous avons la chance de bénéficier de l’hydroélectricité, qui représente 50 % de l’énergie décarbonée ; bien des innovations peuvent provenir des cours d’eau, certains évoquant ainsi l’hydrogène.
J’ai beaucoup apprécié vos interventions et je tiens à vous en remercier, madame la secrétaire d’État, parce qu’elles nous ont montré qu’il y avait beaucoup de choses à faire. Si nos territoires sont ce qu’ils sont, c’est grâce à l’aménagement des cours d’eau. Si la Seine traverse Paris, c’est parce que l’on a accepté de la canaliser ; si on l’avait laissée faire, il aurait fallu tout laisser en friche !
Il me semble que redonner du pouvoir aux collectivités, aux maires, aux acteurs du terrain, cela a un sens territorial. Je vous assure que l’hydroélectricité a toute sa place et qu’elle la prendra bientôt, dans le texte qui va arriver au Sénat.