Madame la ministre de la culture, durant la période estivale, nos communes vivent au rythme des fêtes locales et des bals populaires, tout particulièrement dans le sud de la France.
Cette tradition a été interrompue l’été dernier en raison de la crise sanitaire, et, cette année, tous les acteurs s’interrogent sur la possibilité de retrouver ces moments forts de convivialité.
Les musiciens souhaitent retrouver leur pupitre après une année noire. Les organisateurs, qu’il s’agisse des communes ou des associations, ne connaissent pas encore, à ce jour, les protocoles sanitaires et les jauges qu’ils vont devoir respecter.
Les fêtes estivales de plein air sont traditionnellement gratuites et, le plus souvent, organisées par des comités des fêtes ou des associations de proximité : ceux-ci mettent en place des buvettes, qui sont une source de revenus non négligeable lors de ces rassemblements de population.
Aussi, à quelques semaines de l’été et dans la perspective du prochain déconfinement annoncé, les musiciens n’attendent qu’une chose : pouvoir jouer et se produire à nouveau dans ces fêtes locales. Car il n’y a pas que les grands festivals pour animer nos territoires.
Je n’oublierai pas non plus la situation des forains, qui attendent avec impatience de pouvoir installer leurs manèges ou autres attractions.
Madame la ministre, en 2020, les normes sanitaires entraînaient de facto l’impossibilité d’organiser de tels événements.
Pouvez-vous nous indiquer si, pour l’été qui arrive, les fêtes locales et autres manifestations populaires de plein air pourront reprendre, sans que des protocoles sanitaires excessifs fassent peser une responsabilité insoutenable sur les épaules des organisateurs ? En effet, il semble que les manifestations en extérieur ne conduisent pas à une propagation du virus.