Madame la ministre chargée de la mémoire et des anciens combattants, le 25 mars dernier, les portes du conseil régional d’Occitanie ont été forcées par des militants de l’Action française au cri de « Mort aux islamo-gauchistes », reprenant le vocabulaire en vogue au Gouvernement.
Le 17 avril, un ancien ami du Président de la République, Philippe de Villiers, appelait dans Valeurs actuelles à l’insurrection, pour « éviter la disparition de la France ».
Le 21 avril, des généraux ont publié une tribune factieuse, menaçant le pays de guerre civile pour lutter contre « l’indigénisme » et « les hordes de banlieue » et n’entraînant que des réactions tardives et timorées de votre gouvernement.
Ces actes et propos ne sont pas isolés. Partout, la parole se libère et l’extrême droite la plus radicale passe aux actes. Cette extrême droite est une menace grandissante et mortelle pour notre République.
Face à ce danger, les digues ont sauté, avec La République En Marche, qui trouve parfois l’extrême droite trop molle, mais aussi avec une partie de la droite républicaine présente dans cet hémicycle.