J’en viens à l’objet de mon amendement. Il ne me paraît pas raisonnable de prévoir de mettre fin aux mesures du présent projet de loi le 15 septembre prochain. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’auront lieu, d’ici là, les vacances d’été, avec les mouvements de population qu’elles engendrent.
Si les autorités de santé constataient des difficultés à la fin du mois d’août et si l’adoption d’un nouveau texte venait à être nécessaire, le texte en vigueur n’ayant plus aucun effet à compter du 15 septembre, il est évident qu’il y aurait un trou dans la législation. Or, tout le monde le sait, il faut dix ou quinze jours pour analyser la situation et les données de santé avant de conclure à un fait nouveau. Le Gouvernement serait donc obligé de déposer un projet de loi le 23 août ou le 25 août en n’ayant pas encore ces données à la fin des vacances, parce qu’il saurait qu’il n’aurait plus de texte à partir du 15 septembre ; ce n’est pas de bonne législation.
C’est pourquoi il convient de conserver la date du 30 septembre 2021.