L’alinéa 104 du CPG fixe les objectifs que la France promeut dans les politiques de développement urbain, en particulier en Afrique : « l’accès aux services essentiels, l’attractivité et la prospérité des territoires ou encore la protection de la santé des citoyens et de l’environnement ». Y ajouter l’accès à la pratique sportive est important, tant l’activité physique est un facteur essentiel de santé, en particulier dans un contexte urbain où la sédentarité des modes de vie s’accroît.
Le onzième objectif de développement durable (ODD) des Nations unies consiste à « faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables ».
Le Comité international olympique (CIO) s’est engagé en faveur de cet objectif, soulignant que « les villes qui investissent dans des terrains de sport et des espaces de jeu publics ainsi que dans des programmes d’activités physiques et sportives parviennent à économiser de l’argent sur les soins de santé, à lutter contre la délinquance et la violence, et à promouvoir la cohésion sociale et l’identité communautaire. Les évènements sportifs peuvent également permettre d’accélérer le développement de villes durables, notamment avec des réseaux routiers et des transports publics améliorés, contribuant ainsi à la sécurité routière ».
De nombreux acteurs engagés dans la politique de développement sont conscients de l’importance du sport et leurs axes d’action se renforcent fortement autour de cette problématique.
C’est pourquoi cet amendement tend à mentionner spécifiquement l’apport du sport et de la pratique des activités physiques et sportives dans le cadre de la mise en place des politiques urbaines.