Si l’on veut que la politique de développement soit vraiment, comme je l’indiquais dans mon propos initial, un élément central, une partie constitutive, un pilier de la politique étrangère de la France, alors, il est logique que, une fois par an, le Président de la République réunisse autour de lui les principaux ministres chargés de la politique de développement, afin de donner des impulsions en la matière.
Je le dis d’autant plus facilement que les organisations non gouvernementales (ONG) elles-mêmes le demandent. Ce conseil ne se substitue pas au Cicid, il permet de donner une l’impulsion, de préciser le rôle de la France dans la politique de développement. On place ainsi au plus haut niveau de l’impulsion politique et des engagements de la France la politique que nous vous proposons dans le cadre de ce projet de loi.
Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur cet amendement.
Madame Carlotti, renseignez-vous auprès des ONG, que manifestement vous connaissez bien, et vous verrez – je les rencontre aussi – qu’elles sont favorables à cette disposition.