Monsieur le ministre, nous avons, nous aussi, rencontré des ONG et je peux vous dire qu’elles ne sont pas toutes de votre avis.
Vous voulez, tout simplement, replacer le Président de la République au centre de la totalité de la politique et faire de lui le pilote unique de l’APD. Ce n’est pas une bonne chose, et j’y reviendrai à propos de l’article 10. On pourrait supposer que l’on revient ainsi aux pratiques d’hier, pour ne pas dire d’avant-hier, en matière de politique d’aide au développement, quand celle-ci était totalement entre les mains du Président de la République.