Ayant la double expérience de président de la commission des affaires étrangères et de président du plus important groupe d’amitié du Sénat, je soutiens totalement l’amendement présenté par Jacques Le Nay, que l’on pourrait rectifier dans le sens que vous proposez, monsieur le ministre, en y inscrivant les mots « en tant que de besoin ». Je tiens à vous rassurer : nous ne souhaitons pas être constamment présents à ces réunions.
La diplomatie parlementaire, d’une manière générale, et notamment les groupes d’amitié qui font un travail très important dans nombre de pays, peuvent résoudre de nombreux problèmes. Par exemple, si des collectivités territoriales devaient intervenir dans le cadre de partenariats, ces groupes pourraient jouer un rôle essentiel.
Nous pourrions, messieurs les rapporteurs, rectifier l’amendement afin de supprimer l’aspect systématique et obligatoire.
Monsieur le ministre, cet amendement qui va dans le bon sens a justement pour objet de renforcer l’efficacité du conseil local du développement, que, pour ma part, j’approuve totalement.