Comme le président Cambon, je suis d’avis d’associer davantage les parlementaires aux différentes politiques publiques menées en France et à l’étranger. Les groupes d’amitié ayant l’habitude de travailler avec des interlocuteurs de différents pays, il me paraît utile de les impliquer plus étroitement dans l’action de la France ainsi que dans l’évaluation des politiques publiques, qui est l’une des missions du Parlement.
Nous devons trouver les outils permettant cette évaluation et la mise en œuvre des politiques publiques.
La mise en place des conseils locaux du développement est une très bonne chose. L’Institut Montaigne regrettait en effet le caractère disparate de nos actions menées à travers le monde. C’est pourquoi, monsieur le ministre, je soutiens totalement l’idée d’un comité local qui, sous l’égide de l’ambassadeur, coordonne et rende cohérentes nos interventions.
Les groupes d’amitié parlementaires pourraient être conviés à ces réunions tout simplement par visioconférence. Nous avons en effet atteint un niveau de maturité digitale qui nous dispense de nous déplacer. Nous le faisons déjà pour nos réunions de commissions : cette mesure est très facile à prendre.
Encore une fois, il est essentiel de mieux associer les parlementaires tant à la mise en œuvre de ces dispositifs qu’à l’évaluation des politiques publiques.