Nous avons eu, dès jeudi, un débat sur la nécessité de cibler trois critères : le rapport dons-prêts, le rapport multilatéral-bilatéral et le ciblage des dix-neuf pays les plus défavorisés, sur lesquels nous voulons concentrer notre action. Depuis lors, j’ai dit à plusieurs reprises qu’il ne fallait pas être redondant en matière de ciblages, au risque de ne plus s’en sortir.
Nous n’avons pas tout à fait le même point de vue sur le chiffrage, monsieur Laurent. Ces cibles, qui pourront être affinées lors de la commission mixte paritaire, existent bien. Il n’y a donc aucun renoncement ; nous affirmons au contraire cette nécessité. J’ai d’ailleurs affirmé dans cet hémicycle qu’il s’agissait d’un apport important du Sénat au débat.