Cet amendement, auquel tient ma collègue Michelle Gréaume, vise à préciser dans la loi que les opérateurs participant à la politique publique de développement veillent à ce que les projets qu’ils soutiennent ne participent pas à la privatisation des services publics dans les pays récipiendaires.
Les exemples sont nombreux d’efforts publics ou de soutiens à des secteurs publics, dans le domaine de la santé notamment, débouchant sur des privatisations, en l’occurrence d’hôpitaux. On constate parfois, c’est vrai, une amélioration des soins, mais le coût de ces installations en rend l’accès totalement impossible à la grande majorité de la population, ce qui est évidemment contraire à l’objectif de l’APD.
Il nous paraît donc important de préciser cet objectif de non-privatisation des projets publics que nous soutenons via l’APD.